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Antiparasitaires : quels traitements, quels risques, quelles précautions ?

Vous avez vu un ver dans vos selles ou votre animal a perdu du poil ? Pas de panique, les antiparasitaires existent pour éliminer les parasites rapidement et en toute sécurité. Dans cet article, on va décortiquer les différents types de médicaments, leurs indications, les effets secondaires à surveiller et surtout comment éviter d’être réinfecté.

Les principaux types d’antiparasitaires

On classe les antiparasitaires selon le type de parasite qu’ils visent : les helminthes (vers intestinaux comme les ascaris, ankylostomes), les protozoaires (Giardia, amibi) et les ectoparasites (puces, tiques, poux). Chaque groupe a son mode d’action : les benzimidazoles et les milbémides paralysent les vers, les métronidazoles endommagent l’ADN des protozoaires, tandis que les insecticides à base de pyréthrines ou de lousacide ciblent les insectes externes.

Chez l’adulte, les médicaments les plus prescrits sont l’albendazole, le mébendazole ou l’ivermectine. Chez les enfants, on privilégie les formulations en suspension ou en comprimés à croquer pour faciliter la prise. Pour les animaux, les traitements topiques (pipettes, sprays) ou oraux (comprimés) sont les plus courants.

Comment choisir le bon antiparasitaire ?

Le choix dépend de trois critères : le parasite identifié, l’âge et le poids du patient, et les éventuelles contre‑indications. Un diagnostic précis (examen des selles, test sanguin) permet de cibler le traitement. En l’absence de diagnostic, le médecin peut prescrire un « broad‑spectrum » qui couvre plusieurs types de vers, mais cela n’est pas toujours recommandé à cause du risque d’effets secondaires.

Les effets secondaires varient : troubles gastro‑intestinaux (nausées, diarrhée), maux de tête, réactions cutanées ou, dans de rares cas, des problèmes hépatiques. Si vous remarquez une réaction anormale, arrêtez le traitement et consultez rapidement.

Pour les femmes enceintes ou allaitantes, certains antiparasitaires sont contre‑indiqués (par ex. l’albendazole). Il faut toujours demander l’avis du professionnel de santé avant de commencer un traitement.

Prévention des infestations parasitaires

La meilleure façon d’éviter les parasites, c’est d’adopter de bonnes habitudes d’hygiène : se laver les mains après être allé aux toilettes, bien cuire les viandes, éviter l’eau non traitée, et nettoyer régulièrement le logement (linge de lit, surfaces). Pour les animaux de compagnie, un vermifuge tous les 3 à 6 mois et une désinsection du foyer réduisent drastiquement les risques.

En voyage, privilégiez les solutions d’eau embouteillée, portez des chaussures fermées et évitez les aliments crus. Emporter une petite trousse de premiers secours avec un antiparasitaire d’urgence (par ex. métronidazole) peut être utile, mais n’en prenez jamais sans prescription.

En résumé, les antiparasitaires sont des alliés puissants contre les infections internes et externes, à condition de les utiliser correctement. Consultez toujours un professionnel, respectez la posologie et suivez les conseils d’hygiène pour éviter les rechutes. Vous avez maintenant tous les éléments pour choisir, prendre et prévenir les parasites sans stress.