Vous avez entendu parler d’hyperparathyroïdie secondaire mais vous ne savez pas vraiment de quoi il s’agit ? Pas de panique, on vous explique tout simplement ce qui se passe, pourquoi ça arrive et ce qu’on peut faire pour y remédier.
L’hyperparathyroïdie secondaire apparaît quand les glandes parathyroïdes réagissent à un manque de calcium dans le sang. Le plus souvent, c’est la maladie rénale chronique qui bloque la transformation du calcium, ou une carence en vitamine D qui empêche son absorption. D’autres situations, comme une malabsorption intestinale ou certains médicaments (bisphosphonates, anti‑acides à haute dose), peuvent aussi pousser les glandes à produire trop de parathormone (PTH).
Le diagnostic repose sur deux simples examens sanguins : le taux de calcium et le niveau de PTH. Si le calcium est bas ou normal et que la PTH est élevée, on parle d’hyperparathyroïdie secondaire. L’imagerie (échographie cervicale ou scintigraphie) n’est généralement pas nécessaire, sauf si on veut vérifier la taille des glandes.
Le traitement commence toujours par corriger la cause sous‑jacente. Pour les patients en insuffisance rénale, on augmente les apports en calcium et vitamine D active (calcitriol). Les suppléments oraux de calcium sont souvent prescrits, mais ils doivent être ajustés pour éviter un excès qui pourrait créer une hyperparathyroïdie primaire.
Si les mesures nutritionnelles ne suffisent pas, on peut recourir à des médicaments qui inhibent la PTH, comme le cinacalcet. Ce médicament agit comme un « simulateur » du calcium, diminuant la sécrétion de PTH. Dans les cas très avancés, la chirurgie (parathyroïdectomie) reste une option, mais elle est rarement la première solution.
En pratique, pensez à surveiller régulièrement votre taux de calcium, de phosphate et de PTH, surtout si vous avez déjà une maladie rénale. Une visite tous les 3 à 6 mois permet de réajuster les doses et d’éviter les complications comme les calculs rénaux ou la perte osseuse.
Si vous êtes patient, n’hésitez pas à poser des questions à votre pharmacien ou à votre médecin sur les interactions possibles avec d’autres médicaments que vous prenez (par exemple les anti‑inflammatoires ou les antidiabétiques). Une bonne communication évite les surprises.
Sur notre site, vous trouverez aussi des fiches pratiques sur des traitements souvent associés à la gestion du calcium, comme le Losartan, le Pepcid ou le Meloxicam. Ces articles vous aideront à comprendre comment chaque médicament peut influencer votre équilibre minéral.
En résumé, l’hyperparathyroïdie secondaire est surtout une réponse du corps à un manque de calcium ou de vitamine D. En corrigeant la cause, en surveillant les taux sanguins et en adaptant le traitement, on peut éviter les complications et garder des os solides.
Vous avez d’autres questions ? Parcourez les articles liés à la santé rénale, à la vitamine D ou aux traitements du calcium sur notre tag « hyperparathyroïdie secondaire ». Nous mettons à jour les infos régulièrement pour que vous soyez toujours au courant des meilleures pratiques.